Culture Languedoc Roussillon, réponses d'élus

Publié le par ferc cgt 66

CGT Spectacle

Appel aux Elus et aux formations politiques, ceux qui ont répondu :

Suite à notre appel, nous nous étions engagés à publier les réponses des Elus (nationaux et locaux) et des formations politiques du Languedoc Roussillon.

Voici donc leur réponse et nous les en remercions. 

Le contenu de leur soutien nous confirme la menace qui pèse sur l'avenir de l a Culture et des professionnels qui la servent. Et atteste de la nécessité de maintenir et d'amplifier notre mobilisation.

 

Les réponses – par ordre alphabétique :

Josianne COLLERAIS

Vice Présidente du Conseil Régional

Déléguée à la culture

Pour le groupe communiste, républicain et citoyen

COMMUNIQUE DE PRESSE

Nous soutenons la journée d'actions du Jeudi 6 mai 2010 pour défendre l'art et la culture

Le 6 mai, les organisations professionnelles des arts et de la culture se mobilisent à nouveau contre la réforme territoriale, la RGPP et les baisses de crédits généralisées. Nous soutenons totalement cette initiative pour la défense partout du droit à la création, et du droit à la culture pour tous, dans notre pays.

La suppression de la taxe professionnelle et la réforme territoriale programmées par SARKOZY auront pour conséquences la baisse des financements d'une part et d'autre part l'augmentation des inégalités dans les territoires.

Les acteurs de la culture sont inquie ts, ils ont raison.

Déjà des anticipations budgétaires consécutives à la réforme et aux transferts de charge conduisent de nombreuses collectivités à annoncer des baisses importantes. Avec la crise qui frappe, ce sont des milliers d'artistes et d'acteurs culturels qui vivent dans des conditions difficiles. Si les réformes sont appliquées combien d'entre eux vont rejoindre le flot déjà énorme des demandeurs d'emplois ? L'heure est donc à la mobilisation de tous pour combattre cette réforme territoriale.

Notre groupe communiste, républicain et citoyen, considérons que l'art et la culture, sont de ses enjeux majeurs pour le devenir de notre société. A l'inverse de ce que concocte le gouvernement SARKOZY, nous estimons que la culture a besoin de démocratie, de coopérations et de moyens supplémentaires. Les actifs financiers conséquents dans notre pays, pourraient être taxés pour conduire une politique de service public de la culture ambitieuse. C'est évidemment une autre conception de la responsabilité publique.

Ce n'est pas aux structures de la décentralisation culturelle, aux compagnies qui travaillent dans les territoires de payer la note des déficits de l'Etat et ce n'est pas non plus aux citoyens en les privant de culture…

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Georges FRECHE

Président du Conseil Régional

Madame la Secrétaire Générale,

J'ai bien reçu votre courrier « appel à un soutien » pour les arts et la culture que vous avez adressé aux député(e)s, au x sénateurs, aux membres du Conseil Régional, aux Conseils Généraux et aux formations politiques du Languedoc-Roussillon.

Je tenais à vous indiquer que je comprends parfaitement les raisons de vos inquiétudes. Depuis plusieurs années, nous ne pouvons que constater la perte d'influence de l'Etat et la réduction de son rôle de dynamiseur, de régulateur et d'acteur majeur des politiques publiques culturelles.

Même si en Languedoc-Roussillon, notre travail au quotidien avec la Direction Régionale des Affaires Culturelles se passe bien, notamment au sein du COREPS, je ne peux que regretter ce désengagement qui touche certes la Culture mais aussi les autres interventions pour la culture des Ministères de l'Education, de la Ville, de l'Immigration, de la Santé etc…

Durant la campagne, la liste « Tous pour le Languedoc-Roussillon » que j'avais l'honneur de présider, s'est engagée dans son programme sur la culture et le patrimoine a rappeler la place de l'artiste et de la culture dans la société et a soutenir les initiatives en faveur du vote d'une loi de programmation sur les arts et la culture.

Aujourd'hui, avec Madame Josianne COLLERAIS, Vice-Présidente chargée de la culture, je tenais à confirmer cet engagement et je tenais à vous assurer de mon total soutien dans vos actions pour que ce tte loi soit présentée à l'Assemblée Nationale et au Sénat.

Je vous prie d'agréer, Madame la Secrétaire Générale, l'expression de mes respectueuses salutations.

 

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Robert NAVARRO

Sénateur de l'Hérault

Vice Président du Conseil Régional

Madame la Secrétaire générale,

Vos différents courriers électroniques, au sujet des conséquences de la réforme des collectivités territoriales sur le secteur de la culture et de la mobilisation qu'elle suscite, m'est bien parvenu. Je vous en remercie.

Soyez assurée que j'ai conscience de tous les enjeux que vous soulignez et des conséquences catastrophiques qu'aura cette réforme en de nombreux domaines. La culture est l'un d'eux, et elle risque même d'être l'un de ceux qui sera le plus touché : comme vous le soulignez, la vie culturelle est financée pour une part importante par les collectivités territoriales et elle subira inévitablement, et gravement, le contrecoup des atteintes que la réforme portera à leurs capacités d'action.

Je sais tout ce que la création culturelle peut apporter à une société, à un territoire, à la vie quotidienne de chacun. Elle contribue à nouer des liens entre les êtres et à établir entre eux des r elations plus apaisées.

Elle embellit souvent un quotidien sinon difficile et surtout, elle aide chacun à s'enrichir intellectuellement, moralement, artistiquement et psychologiquement. Elle joue un rôle de premier plan pour donner vie, énergie et dynamisme à une société. Pour toutes ces raisons, je crois comme vous que la vie culturelle est aussi l'affaire de l'Etat et des institutions publiques, qui ne peuvent s'en désintéresser.

J'ai transmis vos courriers à mes camarades socialistes de la commission des affaires culturelles pour qu'ils puissent prendre connaissance de vos propositions, qui me paraissent aller dans ce sens.

La Région Languedoc-Roussillon, dont je suis élu, s'efforce de développer les possibilités d'aide matérielle et financière en faveur des activités à caractère culturel. Comme vous l'indiquez, celles-ci représentent de nombreux emplois en Languedoc-Roussillon ; l'enjeu est d'importance. Notre but est que 5 % du budget de la Région puisse être consacré à la culture et qu'elle devienne la première région de France en ce domaine. L'objectif est ambitieux, mais nous comptons bien l'atteindre.

La réforme des collectivités territoriales va exactement à l'encontre de nos projets et je m'y suis opposé sans relâche depuis plusieurs mo is, avec mes collègues socialistes. Je vous transmets en fichiers joints certaines de mes interventions, afin que vous puissiez mieux connaître ma position à ce sujet.

Tant le volet institutionnel que le volet fiscal de cette réforme idéologique me paraissent inacceptables. Nous nous sommes battus pour empêcher la suppression de la taxe professionnelle, telle qu'elle était proposée par le gouvernement dans la loi de finances pour 2010, parce que nous avons bien conscience qu'elle porte atteinte à l'autonomie financière des collectivités territoriales et donc à leurs possibilités d'action.

L'Etat s'est désengagé de nombre de ses missions en les confiant aux échelons locaux ; aujourd'hui, il remet en cause leur financement. C'est inacceptable. Nous n'avons pu faire prévaloir notre position, malheureusement. Mais nous continuons à nous battre sur les autres aspects de la réforme.

Vous pouvez donc être assurés de mon soutien à votre combat.

Je vous prie de croire, Madame la Secrétaire générale, en l'assurance de mes sentiments les meilleurs.

 

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Communiqué de soutien du sénateur Ivan RENAR

Vice Président de la commission de la Culture,

de l'Éducation et de la Communication du Sénat

L'art et la culture se portent bien à condition qu'on les sa uve !

C'est pourquoi, je suis totalement solidaire du mouvement de mobilisation et d'action du 6 mai pour la défense de la culture et du service public.

Jamais le partage de l'art, des connaissances, l'éducation, l'investissement dans la matière grise n'ont été aussi maltraités.

Jamais les intellectuels, les artistes, les professionnels de la culture, les intermittents, les enseignants n'ont été autant méprisés.

Si c ertains « experts » et comptables, supérieurs, arrogants et glacés, nous parlent toujours du coût de la culture, je ne répéterai jamais assez que ce n'est pas la culture qui coûte cher mais bien l'absence de culture. Accorder une place centrale à l'art et à la culture, c'est accorder une place centrale à l'humain.

Et c'est parce que la culture est aussi nécessaire à l'homme que le travail, la nourriture, le logement, la santé qu'elle est une dimension capitale de l'intervention publique.

La culture est également un droit. Le préambule de la constitution de 1946 repris dans celle de 1958 affirme : « la Nation garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, la formation et à la culture ».

La République désormais décentralisée, l'État comme l'ensemble des collectivités territoriales, portent la responsabilité conjointe de l'application de ce principe. La complémentarité des financements a démontré toute sa pertinence en terme de gage d'autonomie et de liberté des projets culturels et artistiques.

La remise en cause de la clause de compétence générale ne peut avoir que des conséquences dévastatrices pour le paysage culturel de notre pays si patiemment construit dans sa f&eac ute;conde diversité. C'est pourquoi, la culture, comme les droits de l'homme, doit demeurer une responsabilité partagée. C'est vital!

La reconnaissance du rôle de la culture et des arts dans la société reste un combat! C'est incompréhensible, surtout en cette terrible période de crise financière, économique et sociale car la culture est la solution aux difficultés et aux crises, pour construire non pas le meilleur des mondes mais un monde meilleur !

La culture c'est l'ÊTRE face à l'Avoir que le néolibéralisme développe à un point tel que désormais à travers l'échange marchand il désymboli se le monde.

L'Intelligence et la solidarité sont les deux ressources principales de notre pays qui l'oublie trop souvent!

On ne rappellera jamais assez que le temps de l'art, c'est la longue durée et que dans les Renaissances, les artistes, les créateurs jouent un rôle fondamental.Contre la tyrannie du chiffre rassemblons-nous et faisons converger nos rêves !Le mot « désespoir » n'est pas politique et le mot « respect » n'a pas à connaître la pénurie!

 

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Simon SUTOUR

Sénateur du Gard

Vice Président de la commission des affaires européennes

Madame,

J'ai bien reçu votre courrier électronique du 20 avril courant par lequel vous avez bien voulu attirer mon attention sur l'avenir de l'art, de la culture et des salariés qui la font vivre. J'en ai pris connaissance avec beaucoup d'intérêt.

Je peux vous assurer que j'agirai, au sein du Groupe socialiste du Sénat, afin que les mesures préconisées dans votre courrier soient adoptées.

Restant à votre disposition, je vous prie de croire, Madame à l'assurance de mes sentiments les meilleurs.

 

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Alain TARLIER

Vice Président Délégué à la Culture

Conseil Général de l'Aude

Madame,

Vous avez lancé un appel aux élus du Languedoc-Roussillon pour les amener à se positionner par rapport à la Réforme territoriale voulue par le Gouvernement et au risque que celle-ci contient de voir mises à mal les interventions des collectivités territoriales en faveur de la culture et de ses acteurs.

Pour ce qui concerne le Président du Conseil Général et la Majorité départementale, cette situation ne nous avait pas échappé et a fait l'objet de plusieurs rencontres et de prises de position fermes, notamment à l'occasion d 'une récente Session du Conseil Général, par la voix d'Ala in Tarlier, conseiller Général, Vice-président délégué à la culture.

Vous trouverez, ci-joint, avec l'intervention de monsieur Tarlier, deux communiqués allant dans ce sens et un compte rendu de presse dont le titre est clair.

Espérons que par l'action conjuguée des élus politiques, des acteurs culturels, mais aussi sportifs qui ressentent le même danger, par celle des autres élus locaux, nous parviendrons à infléchir le Gouvernement et le Président de la République.

Veuillez agréer, Mad ame, l'expression de mes meilleures salutations.

Pierre GABAS - Directeur de Cabinet - Conseil Général de l'Aude

 

INTERVENTION - SESSION BUDGETAIRE 2010

Vous l'avez compris, le contexte budgétaire lié aux réformes fiscales et institutionnelles est inquiétant.

La motion que nous venons de voter témoigne que nous combattrons jusqu'au bout ces réformes iniques, qui traduisent une id&e acute;ologie avec laquelle les élus locaux, acteurs d'une décentralisation synonyme de vitalité démocratique, ne peuvent pas être d'accord.

Le Président Marcel Rainaud, André Viola et moi-même avons eut l'occasion de le dire fortement le 11 mars devant les associations et les réseaux culturels, avec qui nous sommes mobilisés pour revendiquer la continuité du soutien à la culture et aux politiques culturelles des collectivités territoriales.

Mais ne vous trompez pas sur le sens de ces dénonciations. Nous ne sommes pas abattus ou fatalistes.

Malgré l'ambiance, nous avons choisi de garder un budget de la culture offensif, traduisant notre conviction que garantir l'accès à la culture du plus grand nombre, accompagner les acteurs culturels est un acte politique fondamental.

Car une politique culturelle permet de forger la liberté d'esprit, le sens critique et contribue à consolider une cohésion sociale.

Ainsi, nous avons maintenu en 2010 la même masse budgétaire qu'en 2009, mais en resserrant les lignes d'intervention autour d'axes clairement définis : la mise en place du schéma des enseignements artistiques, le soutien à la création et la diffusion des équ ipes artistiques, le développement d'une politique globale de la lecture publique et le soutien à la médiation culturelle.

Autour de ces lignes d'intervention, nous pouvons poser les bases partenariales pour agir ensemble, élus et acteurs culturels qu'ils soient associatifs, collectivité locale ou professionnels.

Au-delà du budget 2010, nous travaillons avec André Viola à l'écriture du projet « Audevant ». En partenariat avec tous les acteurs culturels, nous avons l'ambition de définir un véritable projet culturel pour le département, qui sera une référence collective pour les divers maîtres d'ouvrage publics et priv és, mais aussi pour orienter le projet du département pour les années à venir.

Dans l'Aude, le mouvement culturel a toujours pu compter sur l'implication du Conseil Général, tant pour aider les manifestations culturelles que pour favoriser le travail en réseau des différents partenaires ou soutenir les actions de médiation culturelle. Dans un départemental rural, seul le travail en commun entre associations et collectivités locales peut déboucher sur une véritable politique culturelle, dans un souci constant de maillage du territoire.

La culture doit continuer à exister sur nos territoires !C'est un outil d'émancipation et de progrès social.

Nous ferons tout, élus et acteurs culturels, pour éviter la destruction d'années de politiques culturelles partenariales et pour répondre ensemble aux attentes des audoises et des audois!

 

Communiqué commun des acteurs culturels et des élus du Conseil Général

pour la défense de la culture dans l'Aude.

Comme il s'y était engagé, le Président du Conseil Général Marcel RAINAUD, avec André VIOLA, vice-président en charge du projet départemental et Alain TARLIER, vice-président chargé de la culture, a rencontré jeudi 11 mars 2010 les associations culturelles pour discuter des suites à donner à leur mobilisation pour contrecarrer les difficultés engendrées par les réformes gouvernementales.

Les réformes combinées des collectivités territoriales et de suppression de la taxe professionnelle portent en elles des conséquences désastreuses pour le monde associatif en général et pour le secteur culturel en particulier. Elles entraînent une forte baiss e des ressources financières du Département, déjà largement affectées par l'absence de transfert des moyens liées aux nouvelles compétences dont il a hérité. De plus, avec la disparition de la « clause de compétence générale », les conseils généraux se verraient dans l'impossibilité d'œuvrer dans la culture, le sport, l'éducation populaire et les autres domaines ne relevant pas de ses compétences obligatoires.

C'est dans ce contexte que les acteurs culturels ont signé une lettre ouverte remise au Président du Conseil Général. Les 70 signataires, responsables d'associations culturelles de l'ensemble du département, y font part de leur inquiétude et de la nécessité de continuer à se battre contre les projets néfastes du gouvernement. Ils en appellent aux élus pour redoubler d'effort dans le refus de la remise en cause du paysage associatif.

Dans l'Aude, le mouvement culturel a toujours pu compter sur l'implication du Conseil Général, tant pour aider les manifestations culturelles que pour favoriser le travail en réseau des différents partenaires ou soutenir les actions de médiation culturelle. Dans un départemental rural, seul le travail en commun entre associations et collectivités locales peut déboucher sur une véritable politique culturelle, dans un souci constant de maillage du territoire.

Les élu s et les responsables associatifs ont décidé lors de cette rencontre d'amplifier la mobilisation pour que la culture puisse continuer à exister sur nos territoires. Partageant les mêmes valeurs, considérant la culture comme outil d'émancipation et de progrès social, élus et acteurs culturels redoubleront d'effort en alertant très largement les citoyens. Tant que la loi n'est pas votée, tout doit être entrepris pour que ces réformes n'aboutissent pas.

En parallèle de cette nécessaire résistance, la réflexion se poursuivra sur le projet culturel départemental, dans le cadre du projet durable des Audois, « AUDEVANT ! » afin que les Audoises et les Audois puissent bénéficier d'une offre culturelle de qualité .

Il faut retenir de cette rencontre la volonté partagée d'unir les forces pour éviter la destruction d'années de politiques culturelles partenariales et agir ensemble à la mise en place de politiques culturelles publiques attendues par les habitants.

 

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Robert TROPEANO

Sénateur de l'Hérault

Vice Président du Conseil Général

Maire de Saint Chinian

Madame la Secrétaire Générale,

Vous avez bien voulu attirer mon atte ntion sur la réforme des collectivités territoriales et ses lourdes incidences en matière de budget d'aide et soutien à la culture.

A plusieurs reprises, je suis intervenu au Sénat, dénonçant les effets profondément néfastes d'un tel projet et les lourdes répercussions que cette réforme engendrerait. Comme vous le savez, je reste attaché à la défense de nos territoires et je suis convaincu qu celle-ci est une véritable atteinte à la démocratie locale. Elle va conduire à une reprise en main du pouvoir central sur les collectivités locales.

Subissant le désengagement de l'Etat à travers la fermeture des services publics, avec la suppression des bureaux de poste, des services hospitaliers, la fermeture des perceptions…, il n'est pas acceptable qu'une nouvelle atteinte soit portée aux collectivités locales ainsi qu'aux populations résidant sur nos territoires.

Cette réforme, avec des dispositions comme la suppression de la clause de compétence générale aura une incidence majeure. En effet, cela signifie qu'un département ou une région ne pourra plus, en dehors de sa compétence spécifique, aider tel ou tel projet très important.

Ainsi des millions de personnes, membres d'associations culturelles, sportives ou autres, ne pourront plus bénéficier des subsides indispensables que leurs procuraient les départements et les régions.

C'est pourquoi, pour l'ensemble de ces raisons, je reste fortement opposé à cette réforme et vous apporte mon soutien.

Je vous prie de croire, Madame la Secrétaire Générale à l'assurance de ma considération distinguée.

Publié dans Culture CGT Spectacle

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